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Vidéo, 2020, 2 min.
Capture d’écran, le 2020-06-01 à 15.44
Capture d’écran, le 2020-06-01 à 15.44

Sans temps

Cent ans (sans temps) en deux minutes est une œuvre vidéo qui propose, par un lexique visuel absurde ou ironique, une réflexion sur le passage du temps. S’inscrivant dans une lignée d’œuvres qui remettent en question la(les) réalité(s), la vidéo expose un rapport éclectique, confus, anxiogène au temps. La manipulation d’une horloge brisée par des mouvements tantôt délicats, tantôt brusques, font référence au rapport humain inhérent à la conception du temps. La relation de l’être humain à la(aux) temporalité(s) vacille constamment entre les positions de dominant·e et de dominé·e. La vidéo expose cette posture changeante et offre un certain pouvoir à l’artiste : le pouvoir d’exposer son décalage, mais aussi d’y appliquer une forme de contrôle. Dirigées entièrement par l’artiste, les aiguilles de l’horloge se balancent nonchalamment, évoquant une temporalité nouvelle, altérée, incohérente. Le rôle de l’artiste est souvent défini par la création ou l’illustration de réalités alternatives. Comme illustré dans Cent ans (sans temps) en deux minutes, la chronologie n’y fait pas exception.

Je vis d’anachronismes et d’eau fraîche. J’aime créer des œuvres aux temporalités multiples. La stratification du temps m'est inévitable. Mon rapport au temps est décalé. Je l’observe de l’extérieur, comme s’il n’avait aucune influence sur moi. Je suis intéressée par ce que je ne comprends pas et le temps est une mystérieuse invention humaine.

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