Artiste visuelle
Le sens est un outil irrévérencieux
Sculpture, 2020.
Marteau découpé dans le recueil «Poésie du Québec», qui regroupe les poèmes les plus importants de la littérature québécoise. L'œuvre propose une réflexion sur la langue, sur l'importance des mots et sur l'hybridité entre la littérature et les arts visuels. L'œuvre présente deux outils (le marteau et le livre) qui sont devenus inutilisables par le geste artistique. En tentant de créer du sens par la modification de l'objet, j'ai affranchi les deux objets de leur fonction, donc de leur sens premier. L'artiste devient donc créatrice mais aussi destructrice.
Salomé la
langue en feu
Projection vidéo sur moulage en plâtre, 2019.
Pastiche des représentations multiples de Salomé. Réappropriation du narratif. Osmose entre la position d'artiste et de modèle.
Dans le but d’étudier la modification du discours porté sur une œuvre en fonction du temps d’observation, j’ai demandé à trois sujets ayant des niveaux de connaissance différents en art d’observer une œuvre pendant dix minutes.
Ce projet nait d’un désir d’inclure la médiation à même l’œuvre, dans une logique d’accessibilité à la culture et de démocratisation de l’art.
Médiation intégrée
Audio, 2019.
La théorie du miroir
Vidéo, 2019.
Jacques Lacan. Miroir. Érotisme. Dégoût. Soi(s) multiple(s).
Fait en collaboration avec Amanda G. Salom.
DOSSIER DE RECHERCHE
ou
81 IDÉES EN 8 PAGES
3 novembre 2019 à 21h51
Le moment de grâce
_____________________________________________________________________________
Le temps est mou vérité sculpturale sentir le poids sur le corps médiation objective enregistrer le fil de la pensée.
Focus sur les contradictions diligence je ne pense pas qu’il y ait de faux problèmes dans le contexte de l’existence humaine.
Obsession pour le quotidien parce que c’est ça le moment présent dans le fond tisser des liens créer du «relatable» en étant personnel à l’extrême.
Assez d’hommages ou ah c’est dommage?
J’ai envie de construire des escaliers les regards de souffles coupés perplexe.
L’art sert à créer sa réalité lire entre les lignes à voix haute énorme sablier mé-compréhension des signes une image c’est une perception sensible de la réalité comme si nous étions prodigieusement vivantes.
_____________________________________________________________________________
C’est très difficile de sortir de soi-même. On ne peut pas échapper à ses réflexes profonds.
On ne fait pas d’art seul.
Il est bon de désapprendre.
Le temps est autre.
Un rapport simple à la vérité : «ça c’est vrai.»
On fait l’art pour qui ?
Écrire librement sans se corriger et étudier les répétitions.
Combien de drôles de soirées je vais me laisser vivre avant de conclure que le bonheur n’y est pas ?
_____________________________________________________________________________
-
Un esprit de déambulation
-
Interventions sauvages
-
Attentes sauvages, dangereuses
-
Objet qui a une mémoire
-
Intelligence spatiale / tactile
-
Accélération temporelle
-
«J’ai concentré du temps»
-
Interrobang
-
Phrase clé
-
Comme une sorte de fausse surprise
-
Tension / hiatus entre réalité / histoire
-
Polysémie des mots
-
L’art qui se fait / l’art qui se pense
-
Ce qui est traduit et mal traduit
-
Précipitation – cristaux
-
L’après fête
-
Chaos organisé
-
Chaos soutenu
-
Instances chaotiques
-
Résilience ou survie
-
Poésie du vulgaire, inaliénable
-
Densité vectorielle
-
Ordre / désordre
-
Créer une matérialité
-
Anachronisme matériel
-
Rapport individuel – intime
-
Perdre sa pudeur / intimité du genre réveille-matin
-
La boîte noire
-
L’esthétique de la fragilité
-
Sublimation
-
La mise en scène de l’identitaire
-
Le précieux
-
Le charme de l’élan créateur
-
Compter les idées
_____________________________________________________________________________
Le fluide éclectique
Les braises encore oranges
Les yeux en aiguilles
Mon impuissance violente devant tes certitudes moralisatrices
Crier dans des oreilles sourdes
La langue en bois le bois qui brûle
Femme dragon, vulnérable
Je crache noir
Toux de cendres
Ma langue a tout brûlé sur son passage
Des flammes sifflées, sillées par ma respiration trouble
Mes poumons boucanent
_____________________________________________________________________________
«Mettons que je ne serais pas un casse-tête.»
«J’ai désastré, je désastre, je désasterai.»
«La mixité des formes n’est-elle pas l’un des paramètres les plus constants de la création au féminin ?»
«Accepter l’incertitude, accepter une bonne fois pour toutes que l’errance du discours est lié à la condition de l’artiste libre.»
«Le sens est une savonette irrévérencieuse.»
«Faites de l’art, faites de l’or, faites de l’air.»
_____________________________________________________________________________
CONSOMMATIONS – Août 2019 à novembre 2019
Bérard, C. (2019). La valeur de l’inconnue, Montréal : La mèche.
Boucher, D. (1989). Les fées ont soif, Montréal : Typo.
Boulerice, S. (2009). Les jérémiades, Montréal : Les Éditions Sémaphore.
Brisebois, P. (2018). Le modèle de Nice, Montréal : Le Quartanier.
David, C. (2018). Comment nous sommes nés, Montréal : Les herbes rouges.
Delisle, S., Déry, L. et Régimbald-Zeiber, M. (2008). Éclats de Rome, Montréal : Galerie de l’UQAM.
Gilbert, J. (2008). L’art expliqué aux adultes : Roman-turc, Montréal : Éditions de l’école des arts visuels et médiatiques de l’UQAM.
Minard, C. (2018). Bacchantes, Paris : Rivages.
Régimbald-Zeiber, M. (2018). La belle lurette, Montréal : Éditions les petits carnets.
Vidler, A. (1995). L’espace des lumières, Architecture et philosophie, de Ledoux à Fourier, Paris : Picard.
Wilton-Ely, J. (1993). Piranesi as Architect and Designer, New York : The Pierpont Morgan Library.
Swiss Army Man
The Laundromat : L’affaire des Panama Papers
Matthias et Maxime
Seven
Inception
Dans la peau de John Malkovitch
Nocturnal Animals
ANIMA
Labo Tout’ tout court
Paul s’en va, de et m.e.s. par Charles Prémont
Les abysses, de et m.e.s. par Jean-Louis Luque
Quand je suis entré, j’ai pensé : tous les regards sur moi, de et m.e.s. par Hugo Fréjabise
Où la ville se termine, de Victor Bégin, m.e.s. pas Katherine Is
POURQUOI JE CRÉE?
Cette question me donne envie de boire un verre. Je crée parce que sinon je meurs. Je crée parce que la vie ça ne peut pas être que les voitures bleues qui reculent et les cigarettes. Parce que mes cours d’histoire de l’art m’ont toujours donné envie de me lever et de courir. Je crée parce que je ne peux pas rester là sans rien faire. Voyons. Qui peut faire ça? Je crée parce que j’aime les autres et les autres m’aiment et les lieux communs à travers l’art, ça fait respirer un petit peu. Je crée parce que personne ne va regarder le miroir cassé dans les poubelles si je ne le prends pas en photo. Je crée parce que j’aime et parce que je regarde. Je crée parce que mes idées sont incapables de vivre toutes seules, elles ont besoin de moi. Je crée parce que je ne sais rien faire d’autre.
Poésie
DOSSIER DE RECHERCHE
ou
81 IDÉES EN 8 PAGES
3 novembre 2019 à 21h51
Le moment de grâce
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Le temps est mou vérité sculpturale sentir le poids sur le corps médiation objective enregistrer le fil de la pensée.
Focus sur les contradictions diligence je ne pense pas qu’il y ait de faux problèmes dans le contexte de l’existence humaine.
Obsession pour le quotidien parce que c’est ça le moment présent dans le fond tisser des liens créer du «relatable» en étant personnel à l’extrême.
Assez d’hommages ou ah c’est dommage?
J’ai envie de construire des escaliers les regards de souffles coupés perplexe.
L’art sert à créer sa réalité lire entre les lignes à voix haute énorme sablier mé-compréhension des signes une image c’est une perception sensible de la réalité comme si nous étions prodigieusement vivantes.
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C’est très difficile de sortir de soi-même. On ne peut pas échapper à ses réflexes profonds.
On ne fait pas d’art seul.
Il est bon de désapprendre.
Le temps est autre.
Un rapport simple à la vérité : «ça c’est vrai.»
On fait l’art pour qui ?
Écrire librement sans se corriger et étudier les répétitions.
Combien de drôles de soirées je vais me laisser vivre avant de conclure que le bonheur n’y est pas ?
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Un esprit de déambulation
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Interventions sauvages
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Attentes sauvages, dangereuses
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Objet qui a une mémoire
-
Intelligence spatiale / tactile
-
Accélération temporelle
-
«J’ai concentré du temps»
-
Interrobang
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Phrase clé
-
Comme une sorte de fausse surprise
-
Tension / hiatus entre réalité / histoire
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Polysémie des mots
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L’art qui se fait / l’art qui se pense
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Ce qui est traduit et mal traduit
-
Précipitation – cristaux
-
L’après fête
-
Chaos organisé
-
Chaos soutenu
-
Instances chaotiques
-
Résilience ou survie
-
Poésie du vulgaire, inaliénable
-
Densité vectorielle
-
Ordre / désordre
-
Créer une matérialité
-
Anachronisme matériel
-
Rapport individuel – intime
-
Perdre sa pudeur / intimité du genre réveille-matin
-
La boîte noire
-
L’esthétique de la fragilité
-
Sublimation
-
La mise en scène de l’identitaire
-
Le précieux
-
Le charme de l’élan créateur
-
Compter les idées
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Le fluide éclectique
Les braises encore oranges
Les yeux en aiguilles
Mon impuissance violente devant tes certitudes moralisatrices
Crier dans des oreilles sourdes
La langue en bois le bois qui brûle
Femme dragon, vulnérable
Je crache noir
Toux de cendres
Ma langue a tout brûlé sur son passage
Des flammes sifflées, sillées par ma respiration trouble
Mes poumons boucanent
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«Mettons que je ne serais pas un casse-tête.»
«J’ai désastré, je désastre, je désasterai.»
«La mixité des formes n’est-elle pas l’un des paramètres les plus constants de la création au féminin ?»
«Accepter l’incertitude, accepter une bonne fois pour toutes que l’errance du discours est lié à la condition de l’artiste libre.»
«Le sens est une savonette irrévérencieuse.»
«Faites de l’art, faites de l’or, faites de l’air.»
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CONSOMMATIONS – Août 2019 à novembre 2019
Bérard, C. (2019). La valeur de l’inconnue, Montréal : La mèche.
Boucher, D. (1989). Les fées ont soif, Montréal : Typo.
Boulerice, S. (2009). Les jérémiades, Montréal : Les Éditions Sémaphore.
Brisebois, P. (2018). Le modèle de Nice, Montréal : Le Quartanier.
David, C. (2018). Comment nous sommes nés, Montréal : Les herbes rouges.
Delisle, S., Déry, L. et Régimbald-Zeiber, M. (2008). Éclats de Rome, Montréal : Galerie de l’UQAM.
Gilbert, J. (2008). L’art expliqué aux adultes : Roman-turc, Montréal : Éditions de l’école des arts visuels et médiatiques de l’UQAM.
Minard, C. (2018). Bacchantes, Paris : Rivages.
Régimbald-Zeiber, M. (2018). La belle lurette, Montréal : Éditions les petits carnets.
Vidler, A. (1995). L’espace des lumières, Architecture et philosophie, de Ledoux à Fourier, Paris : Picard.
Wilton-Ely, J. (1993). Piranesi as Architect and Designer, New York : The Pierpont Morgan Library.
Swiss Army Man
The Laundromat : L’affaire des Panama Papers
Matthias et Maxime
Seven
Inception
Dans la peau de John Malkovitch
Nocturnal Animals
ANIMA
Labo Tout’ tout court
Paul s’en va, de et m.e.s. par Charles Prémont
Les abysses, de et m.e.s. par Jean-Louis Luque
Quand je suis entré, j’ai pensé : tous les regards sur moi, de et m.e.s. par Hugo Fréjabise
Où la ville se termine, de Victor Bégin, m.e.s. pas Katherine Is